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TĂ©moignage de Yeabsira Petros

Proofread by Fiona Morandini, traduction française, traducción española Raquel Pazos
19 novembre 2014

Je m’appelle Yeabsira Petros, j’ai 24 ans et suis Ă©thiopienne. J’ai intĂ©grĂ© ICV en fĂ©vrier dernier pour effectuer un stage en tant que coordinatrice de projets. Souhaitant dĂ©couvrir un nouvel environnement de travail après une première expĂ©rience dans une ONG Ă  New-York, j’ai pensĂ© qu’ICV serait l’endroit idĂ©al pour dĂ©velopper et mettre en pratique mes connaissances ainsi que mes compĂ©tences. 

J’ai rejoint l’équipe d’ICV pour me faire une idĂ©e du fonctionnement interne d’une ONG, pour amĂ©liorer mes compĂ©tences communicationnelles et rĂ©dactionnelles ainsi que pour crĂ©er un rĂ©seau professionnel. Et, je crois sincèrement y ĂŞtre arrivĂ©e.  

Je craignais au dĂ©part d’avoir Ă  prĂ©parer le cafĂ© et faire une infinitĂ© de commissions pour mes supĂ©rieurs, mais ce ne fut pas du tout le cas. En fait, j’ai eu l’occasion, en tant que coordinatrice de projets, de travailler sur diffĂ©rents projets, tels que le Forum sur la santĂ© de Genève 2014 et le festival du film du CERN. Et ce n’est pas fini. En effet, j’ai participĂ© Ă  plusieurs projets d’ICV tels que MigraLingua, pour lequel j’ai servi d’interprète amharique pour une clinique, GreenVoice, Le cafĂ© des langues et le projet de scène libre du jeudi soir. En outre, j’ai travaillĂ© sur des stratĂ©gies de relations publiques, des publications du site web d’ICV et sur la FĂŞte de la musique 2014. Plus rĂ©cemment, j’ai rĂ©visĂ© l’article SewToSpeak, Ă©crit par ma collègue Denise, et rĂ©digĂ© un article sur Beijing +20, la confĂ©rence sur les droits des femmes en novembre.

Mon expĂ©rience a Ă©tĂ© source d’inspiration et d’épanouissement en raison de l’engagement d’ICV pour aider la communautĂ©. Par le biais de projets comme MigraLingua ou GreenVoice et d’évĂ©nements tels que Let’s do it Geneva, l’organisation aide les migrants en leur fournissant des services de traduction et d’interprĂ©tation et cherche Ă  sensibiliser le public sur un mode de vie durable.

J’ai fait aussi des rencontres extraordinaires. Le bureau d’ICV est un mélange de cultures et de langues, d’où son surnom de "petites Nations Unies". Avec mes collègues qui viennent d’Italie, d’Éthiopie, de Bolivie, des États-Unis, d’Espagne, de France, d’Aruba, de Suisse et d’Allemagne, nous passons notre déjeuner à chercher le pays qui a les meilleures astuces de régime.

Plus sĂ©rieusement, j’ai appris Ă  m’intĂ©grer Ă  une Ă©quipe de travail, Ă  faire confiance aux autres et Ă  relever des dĂ©fis. De surcroĂ®t, j’ai amĂ©liorĂ© mes compĂ©tences rĂ©dactionnelles et organisationnelles grâce Ă  ICV. J’ai compris combien il est essentiel d’être patiente et de savoir Ă©couter, et je fais maintenant davantage d’efforts lorsque j’accomplis un travail, quellesque soient son importance et la reconnaissance qu’on me tĂ©moignera. 

Avant tout, je recommanderais Ă  ceux qui dĂ©sirent devenir volontaires pour cette grande organisation d’être attentifs aux raisons qui les poussent Ă  participer Ă  un Ă©vĂ©nement en particulier. En fait, plus un Ă©vĂ©nement vous intĂ©ressera, plus vous apprĂ©cierez votre expĂ©rience de volontaire et donc, indirectement, contribuerez Ă  la rĂ©ussite de cet Ă©vĂ©nement. Il faut Ă©galement ĂŞtre ponctuel, professionnel et conserver son calme en toute situation. Concernant les futurs stagiaires, je leur conseillerais de faire preuve de flexibilitĂ©, de dynamisme et de dĂ©termination Ă  accomplir n’importe quelle tâche. 

Travailler pour une ONG s’avèretrès gratifiant et valorisant, mais ce n’est pas tout le temps simple… Soyez donc prêts à toujours faire plus, à penser sur le long-terme et à donner le meilleur de vous-même.


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