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Je m’appelle Yeabsira Petros, j’ai 24 ans et suis éthiopienne. J’ai intégré ICV en février dernier pour effectuer un stage en tant que coordinatrice de projets. Souhaitant découvrir un nouvel environnement de travail après une première expérience dans une ONG à New-York, j’ai pensé qu’ICV serait l’endroit idéal pour développer et mettre en pratique mes connaissances ainsi que mes compétences.
J’ai rejoint l’équipe d’ICV pour me faire une idée du fonctionnement interne d’une ONG, pour améliorer mes compétences communicationnelles et rédactionnelles ainsi que pour créer un réseau professionnel. Et, je crois sincèrement y être arrivée.
Je craignais au départ d’avoir à préparer le café et faire une infinité de commissions pour mes supérieurs, mais ce ne fut pas du tout le cas. En fait, j’ai eu l’occasion, en tant que coordinatrice de projets, de travailler sur différents projets, tels que le Forum sur la santé de Genève 2014 et le festival du film du CERN. Et ce n’est pas fini. En effet, j’ai participé à plusieurs projets d’ICV tels que MigraLingua, pour lequel j’ai servi d’interprète amharique pour une clinique, GreenVoice, Le café des langues et le projet de scène libre du jeudi soir. En outre, j’ai travaillé sur des stratégies de relations publiques, des publications du site web d’ICV et sur la Fête de la musique 2014. Plus récemment, j’ai révisé l’article SewToSpeak, écrit par ma collègue Denise, et rédigé un article sur Beijing +20, la conférence sur les droits des femmes en novembre.
Mon expérience a été source d’inspiration et d’épanouissement en raison de l’engagement d’ICV pour aider la communauté. Par le biais de projets comme MigraLingua ou GreenVoice et d’événements tels que Let’s do it Geneva, l’organisation aide les migrants en leur fournissant des services de traduction et d’interprétation et cherche à sensibiliser le public sur un mode de vie durable.
J’ai fait aussi des rencontres extraordinaires. Le bureau d’ICV est un mélange de cultures et de langues, d’où son surnom de "petites Nations Unies". Avec mes collègues qui viennent d’Italie, d’Éthiopie, de Bolivie, des États-Unis, d’Espagne, de France, d’Aruba, de Suisse et d’Allemagne, nous passons notre déjeuner à chercher le pays qui a les meilleures astuces de régime.
Plus sérieusement, j’ai appris à m’intégrer à une équipe de travail, à faire confiance aux autres et à relever des défis. De surcroît, j’ai amélioré mes compétences rédactionnelles et organisationnelles grâce à ICV. J’ai compris combien il est essentiel d’être patiente et de savoir écouter, et je fais maintenant davantage d’efforts lorsque j’accomplis un travail, quellesque soient son importance et la reconnaissance qu’on me témoignera.
Avant tout, je recommanderais à ceux qui désirent devenir volontaires pour cette grande organisation d’être attentifs aux raisons qui les poussent à participer à un événement en particulier. En fait, plus un événement vous intéressera, plus vous apprécierez votre expérience de volontaire et donc, indirectement, contribuerez à la réussite de cet événement. Il faut également être ponctuel, professionnel et conserver son calme en toute situation. Concernant les futurs stagiaires, je leur conseillerais de faire preuve de flexibilité, de dynamisme et de détermination à accomplir n’importe quelle tâche.
Travailler pour une ONG s’avèretrès gratifiant et valorisant, mais ce n’est pas tout le temps simple… Soyez donc prêts à toujours faire plus, à penser sur le long-terme et à donner le meilleur de vous-même.